Le Zimbabwe est un pays doté d'un système économique et politique arriéré et corrompu qui se traduit par des services sociaux et une médecine publique de mauvaise qualité. Les hôpitaux souffrent d'un manque de personnel qualifié, de médicaments essentiels et d'équipements de qualité - médicaux, de blanchisserie et de cuisine - et la culture générale de la population contribue à la propagation des maladies virales. Pour atteindre les villages éloignés, les travailleurs médicaux sont obligés de parcourir des centaines de kilomètres à vélo. Par conséquent, la médecine au Zimbabwe n'est pas entièrement sûre, que ce soit pour la population locale ou pour les touristes ou les travailleurs de passage.

Le Zimbabwe connaît des épidémies de VIH, de tuberculose et de malaria. Le nombre de décès dus au sida a atteint 24 000 en 2017. Globalement, dans un pays d'environ 15 millions d'habitants, 2 millions de personnes bénéficient d'un soutien en matière de VIH/sida. Selon les statistiques de 2010, 20 % des enfants de plus de cinq ans sont morts du VIH/sida. Cette maladie est l'une des principales causes du taux élevé d'orphelins au Zimbabwe.

Quant au paludisme, son principal vecteur est le moustique. Pour s'en protéger, les locaux au Zimbabwe sont traités avec des produits chimiques et de longues moustiquaires sont utilisées à l'intérieur comme à l'extérieur.

Les organisations internationales telles que l'UNICEF jouent un rôle important dans la normalisation de la vie dans le pays. Grâce à l'UNICEF, le Zimbabwe dispose de centres où les enfants souffrant de malnutrition chronique sont réhabilités et les hôpitaux et cliniques ruraux sont rendus plus sûrs.

La naissance d'enfants

À la veille de l'épidémie de Covid-19, le pays connaît sa pire crise de ces dernières décennies. Les médecins se sont mis en grève, réclamant plus de 100 dollars par mois, et les sages-femmes et les infirmières ont démissionné. Les femmes enceintes ont donc été contraintes de se tourner vers les guérisseurs traditionnels pour les aider à accoucher, guidées par le pouvoir de l'"esprit saint" - sans gants, sans assainissement des mains et de la pièce et sans hygiène appropriée pour le bébé et la mère après l'accouchement. L'accouchement à domicile est une tradition au Zimbabwe et, actuellement, 651 femmes enceintes sur 100 000 meurent de complications pendant ou après l'accouchement. En raison des faibles salaires, les médecins exigent ouvertement des pots-de-vin des mères qui accouchent - et ils aident principalement celles qui les donnent en dollars américains. Pour les pays développés, les montants peuvent sembler insignifiants - il est courant qu'un médecin prenne 3 dollars US - mais pour la population locale, ces montants sont significatifs.

Cliniques privées

Dans les grandes villes, il existe des cliniques privées dotées d'équipements et de services de haute qualité. Elles fournissent des services d'échographie, de radiographie, de soins dentaires et de soins à domicile, disposent de leur propre "service d'ambulance" et peuvent à la fois faire des gardes et aller chercher les patients à l'hôpital, et recruter et former elles-mêmes le personnel médical junior. Les cliniques privées représentent environ 30 % de toutes les installations médicales du Zimbabwe. Vous trouverez ci-dessous les prix de divers services sans spécifier une clinique privée particulière.

Consultation avec un médecin - $20 

Tests de laboratoire - $25

Salles de soins intensifs - $1300

Salles de thérapie générale - $450

Assurance médicale

Il existe une assurance maladie publique et privée au Zimbabwe. L'assurance maladie publique est une taxe qui est prélevée sur le salarié. Au total, il existe plus de 30 syndicats de santé dans le pays, dont 10 s'occupent exclusivement d'une industrie spécifique ou d'une catégorie particulière d'employés.

La meilleure option pour les touristes et les immigrants serait de s'inscrire à une assurance santé internationale - voir notre site Web pour plus d'informations. Au Zimbabwe, l'État est incapable de fournir des soins médicaux adéquats et il y a souvent des désaccords entre les cliniques et les compagnies d'assurance maladie privées locales - et les gens sont toujours obligés de payer de leur poche.

Il convient de noter qu'en cas de blessure ou de maladie grave, une personne aura besoin d'une évacuation médicale du Zimbabwe. Par conséquent, lors de la rédaction d'une police d'assurance médicale internationale, il convient de noter que cela est couvert.